Le Vieil Antibes, ses ruelles ombragées, son marché provençal ou encore sa commune libre sont tout autant de choses qu’il fait bon découvrir. A flanc de Méditerranée, on flâne le long des remparts pour pénétrer au coeur de cette ville à l’architecture typique et qui regorge de secrets d’Histoire…
Sommaire
Le Marché Provençal
Sur le cours Masséna, le marché provençal d’Antibes prend vie tous les matins. Un festival de senteurs et de saveurs où vous pourrez bien repartir avec un panier tout plein de gourmandises… On en profite, pour faire un tour dans les rues du vieil Antibes et qui regorgent de secrets comme la rue de l’Horloge qui porte ce nom en mémoire d’une tour éponyme bâtie en 1516 et détruite en 1828 lors de la construction de l’hôtel de Ville…
Une visite incontournable face à la mairie, où l’on aime flâner dans les allées pour découvrir ou bien goûter des produits du terroir, charcuteries, fromages, épices et fleurs fraichement coupées… Rendez-vous, tous les matins (excepté les lundis du 1er septembre au 31 mai), sous la halle du cours Masséna, de 6h à 13h.
Le Musée Peynet
Au cœur de la vielle ville sur la place nationale, le musée propose de découvrir plus de 300 œuvres de Raymond Peynet, ainsi que ses célèbres amoureux et ses dessins humoristiques…
Parallèlement, le Musée Peynet accueille également des dessins humoristiques en présentant des expositions consacrés à Plantu, Dubout, Chenez, Blachon, Moisan entres autres !
Ouvert tous les jours sauf les lundis et jours fériés de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Les Remparts
Plus ancienne partie d’Antibes, les remparts, riche de 3000 ans d’histoire, vous font découvrir une balade hors du temps…
Avec une vue imprenable sur la mer méditerranée, ainsi que le port Vauban, on aime y découvrir l’ancien chantier naval, le Bastion St Jaume et son nomade, la porte Marine, la seule qui à l’époque ouvrait sur le port ou encore le musée Picasso.
Le Nomade de Jaume Piensa
Telle une figure de proue, le Nomade veille sur la mer et ses nombreux bateaux qui sillonnent la Méditerranée depuis 2010. Cette sculpture de l’artiste Jaume Piensa, mesurant plus de 8 mètres de hauteur, invite au voyage et laisse rêveur chaque visiteur qui l’approche. Ce géant d’acier blanc, aux lettres inachevées, est installé sur le bastion Saint-Jaume et met en lumière les vestiges des fortifications. Lieu évidemment hautement instagramable !
La Chapelle St Bernardin
Cet édifice religieux datant du XVIème siècle, appelé également chapelle des Pénitents blancs, est situé dans la rue du Dr Rostan. Classée aux monuments historiques, la chapelle a subi plusieurs phases de restauration.
Dédiée à Saint-Bernardin de Sienne, cette chapelle de style gothique, fût construite par la confrérie des Pénitents blancs en 1513 ou 1581 selon les historiens.Brûlée dans les années 70, c’est en 2008 que la façade de la chapelle Saint-Bernardin a été restaurée. Puis, en 2011, la dernière phase s’est achevée avec le retable, colossal, de 7 mètres de largeur, 8 de longueur pour un poids de 1,5 tonnes ! Une restauration exemplaire qui a valu à la ville d’Antibes le prix départemental du concours des rubans du patrimoine.
Le Port Vauban
Le port Vauban est le port de plaisance le plus important d’Europe. Avec son célèbre « quai des milliardaires », il peut accueillir des Yachts de plus de 100 mètres.
Dans l’anse Saint-Roch, ce port le plus important en tonnages de Méditerranée a été construit dans les années 70. Outre les balades le long des quais, de nombreux évènements s’articulent autour du Port comme les joutes nautiques lors de la Saint-Pierre ou les régates et les voiles d’Antibes.
La Commune du Safranier
Presque cachée à proximité du marché couvert, la commune libre du safranier est composée de seulement quelques petites ruelles. Indépendante depuis 1966, elle a même son maire mais cet havre de paix a été créé pour organiser des fêtes.
Pour accéder à ce quartier dessiné de maisons de village restaurées et fleuries, il faut se rendre dans la rue du bas Castelet qui emmène vers la rue du Haut Castelet par une ruelle de marches. Puis, on s’arrête quelques instants sur la place du safranier, autrefois, réputée pour être « la place des fainéants ».
Au poète grec Nikos Kazantzaki, les habitants en ont gardé quelques mots pour devise : « Je ne crains rien, je n’espère rien, je suis libre ».